Cygne noir: Jacqueline de Quattro conteste toute illégalité
La conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro défend son action récente avec le cygne noir de Vevey. Elle conteste toute illégalité et rejette la critique de mauvais exemple donné à la population.
ATS
Interrogée lundi en marge de sa conférence de presse sur l'éolien, la conseillère d'Etat vaudoise Jacqueline de Quattro s'est vivement défendue après les critiques parues dans la presse sur la remise en liberté jeudi du cygne noir baptisé «Nelson» à Vevey.
L'opération n'était «pas illégale», selon la cheffe du département du territoire et de l'environnement. Le cygne «Nelson» est bagué, il appartient à quelqu'un, mais personne ne l'a réclamé. «Nous avons procédé aux tests sanitaires et cet animal est parfaitement sain», a affirmé la responsable.
«Ce cygne n'est pas une espèce invasive, le cygne d'Australie ne peut pas se mélanger aux cygnes indigènes. Il n'y a pas de risque de mélanges, ni d'invasion. Il restera sans descendance et donc sans impact sur la biodiversité», selon Jacqueline de Quattro.
«Je conteste absolument avoir montré le mauvais exemple». Ce n'est pas comparable avec les cas de tortues ou d'écrevisses américaines relâchées dans la nature: «là, il y a des dégâts». Une telle dérive dangereuse n'a rien à voir avec le cas d'espèce, a conclu Jacqueline de Quattro.
Après la «NZZ am Sonntag», «Le Matin» s'est fait l'écho lundi des critiques de l'association BirdLife Suisse. Elle parle du «mauvais exemple» donné par la conseillère d'Etat avec ce cygne noir, relâché «pour des motifs électoralistes», selon son directeur François Turrian. La capture de ce cygne avait suscité des réactions d'incompréhension avec groupe Facebook à la clé.
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