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«Il faut développer sa propre voix»

Six cordes ne lui suffisaient pas: la guitariste Raphaella Smits jouera de ses huit cordes dimanche à Bulle

Pour son 
récital bullois, la guitariste belge jouera un instrument du luthier John Gilbert, dans un répertoire aux couleurs espagnoles 
et sud-­américaines. 
 © Marleen 
Peeters
Pour son 
récital bullois, la guitariste belge jouera un instrument du luthier John Gilbert, dans un répertoire aux couleurs espagnoles 
et sud-­américaines. 
 © Marleen 
Peeters

Thierry Raboud

Publié le 22.06.2017

Temps de lecture estimé : 4 minutes

RencontresGuitares » Il y a peu de guitaristes qu’une oreille, même spécialiste, parvient à identifier en quelques notes. Raphaella Smits est de ceux-ci: son jeu est une voix singulière que les mélomanes admirent assez pour en reconnaître aisément la sonorité soignée, l’authentique musicalité. La guitariste belge, formée en Espagne auprès de José Tomàs, lui-même élève du grand Segovia, a été la première femme à remporter le concours Francisco Tárrega, en 1986. Depuis, elle arpente les scènes du monde sans jamais cesser de pousser l’instrument dans ses cordes: spécialiste de la guitare romantique, cette sexagénaire polyglotte a aussi développé son jeu sur guitare à huit cordes. C’est avec pareil instrument qu’elle se produira dimanche à Bulle, en cl&oc

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