La Liberté

Il était une fois un bouleau…

Nicole Prin, membre du collectif de la galerie Trait Noir à Fribourg

Publié le 30.03.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Qui a osé, sans vergogne, sans respect ni considération, sans l’ombre d’un doute, trucider l’unique arbre de la rue du Pont-Suspendu à Fribourg? Qui a pensé, en catimini d’une fin de vendredi, dans l’indifférence et l’oubli, ignorant toute cohérence, à éliminer le compagnon de la fontaine de la Vaillance, le précieux bouleau? Qui sans cœur, sans souci, sans attention, sans respect, sans égard, qui donc a ordonné de terrasser près du chœur de la cathédrale, dix, quinze, vingt ans de vie, de ramure, de feuillage? Les préserver eût été une exigence, un devoir, les garder, un signe de noblesse, de dignité. Les épargner aurait fait preuve d’humanité, de courtoisie pour ses voisins, les habitants du quartier, d’amitié pour les oiseaux alentour. Qui a commis l’impensable, l’irréparable, nous obligeant désormais à tracer sur le bleu du ciel un trait noir d’encre et de larmes?

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