La Liberté

On sauve bien les banques!

Zully Faralli, Neuchâtel

Publié le 01.12.2023

Temps de lecture estimé : 1 minute

Le jour de la mobilisation pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes a eu lieu le 25 novembre. Il existe de multiples violences faites aux femmes: violences sexuelles, mariage forcé, prostitution, mutilations sexuelles et violences conjugales. En Suisse, 25 homicides ont été enregistrés dans la sphère domestique (2021: 23), ce qui représente 59,5% de tous les homicides perpétrés selon la police (total: 42). Sur ces 25 homicides, 16 ont eu lieu dans le cadre d’une relation de couple actuelle ou passée (15 femmes et un homme ont été tués, selon l’Office fédéral de la statistique).

Est-ce qu’être une femme devient un risque? Oui, les chiffres le montrent. Il y a plus de risques de subir des violences physiques, morales, psychologiques, sexuelles et économiques. Le Gouvernement suisse est dans l’obligation de mettre en œuvre des mesures pour assurer la protection des personnes victimes dans notre société. Réclamer notre droit, ce n’est pas demander des opportunités, c’est plutôt demander la dignité humaine.

De même, le Conseil fédéral a l’obligation et la responsabilité de sensibiliser à la question de la violence à l’égard des femmes, d’offrir un soutien aux victimes et de poursuivre les agresseurs en justice. On sauve des banques, on peut bien sauver des femmes.

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