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Conflit: Indochine, l’impossible paix de Genève

En juillet 1954 étaient signés à Genève les accords de cessez-le-feu de la guerre d’Indochine. En vain.

Le vice-ministre de la Défense du Vietnam, Ta Quang Buu (à dr.), signe l’accord d’armistice de la Conférence d’Indochine, le 21 juillet 1954 à Genève. A gauche, avec une cigarette, le général cambodgien Trionlong. © Photopress-Keystone
Le vice-ministre de la Défense du Vietnam, Ta Quang Buu (à dr.), signe l’accord d’armistice de la Conférence d’Indochine, le 21 juillet 1954 à Genève. A gauche, avec une cigarette, le général cambodgien Trionlong. © Photopress-Keystone

Pascal Fleury

Publié le 27.06.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Il y a 70 ans, en juillet 1954, des accords sont conclus à Genève entre la République démocratique du Vietnam et la France – avec comme «témoins» les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Chine et l’URSS –, pour un cessez-le-feu en Indochine. Le Vietnam est alors coupé en deux au niveau du 17e parallèle. Les Français se retirent, remplacés par les Américains. Mais en 1955 déjà, les combats reprennent… pour vingt ans de guerre au Vietnam.

Ce drame, l’octogénaire vietnamien Nguyen Ngoc Giao l’a vécu de près, d’abord comme réfugié du Nord-Vietnam, puis dans les années 1970, comme interprète de la délégation de la République démocratique du Vietnam aux négociations de paix de Paris. Ancien professeur de mathématiques, traducteur et journaliste engagé pour la promotion de la littérature et du cinéma vietnamiens, il témoigne.

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