Innovation »   Un après-midi de semaine à la mi-mars, un quinquagénaire tessinois, policier de profession, est subitement terrassé par un arrêt cardiaque à son domicile. Sur-le-champ, son épouse appelle le 144, la centrale des urgences sanitaires. Au téléphone, on lui indique les premiers gestes à ­effectuer. Simultanément, l’ambulance est alertée au même titre que les premiers répondants.

Les premiers répondants? Ce sont ces secouristes bénévoles faisant partie d’un réseau cantonal et formés pour exécuter une réanimation cardiaque et prédisposés à intervenir en cas d’urgence. En quelques minutes, un premier répondant débarque sur les lieux de l’incident. Il fait un massage cardiaque au patient en question. Quelques instants plus tard, les ambulanciers arrivent et prennent la relève, administrant à la victime un choc électrique à l’aide d’un défibrillateur.

Le policier a ensuite été hospitalisé et il a survécu. Il a été chanceux – en Suisse, le taux