L’hôpital public Imite la clinique
A l’image du nouveau bâtiment des Hôpitaux universitaires genevois (HUG), le secteur public n’a plus rien à envier aux établissements privés. Au-delà de la concurrence, deux visions des soins se dessinent
Rachel Richterich
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Hôpitaux » On est loin de l’ambiance sanatorium des vieux dortoirs sombres à cinq ou six lits. Ici l’espace est clair, doté d’une grande baie vitrée, de la place pour chacun des deux patients qui y sont soignés. Et pourtant, nous ne sommes pas dans les étages réservés aux assurés en semi-privé et en privé des Hôpitaux universitaires genevois (HUG). «L’aménagement du lieu prête à confusion, y compris à l’interne, mais il s’agit bien de chambres en division commune», indique André Laubscher, directeur des soins des HUG.
Ce nouveau bâtiment, baptisé Gustave Julliard et inauguré ce printemps, a été construit selon de nouvelles normes, notamment en matière de prévention des maladies nosocomiales, explique André Laubscher. «Ce confort pré