Editorial: Un Conseil d’Etat guère audacieux
A mi-législature, le Conseil d’Etat fribourgeois présente un bilan mi-figue mi-raisin. On peine à cerner ses priorités, selon François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté.
François Mauron
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Le gouvernement cantonal vient de remporter une bataille cruciale. Le 9 juin dernier, les citoyens ont refusé l’initiative pour des urgences H24, tout en acceptant le contre-projet et le soutien financier à l’Hôpital fribourgeois. A mi-législature, il s’agit de son principal fait d’armes. Une belle victoire à mettre au crédit de l’équipe gouvernementale, même si les milieux politiques et de la santé du canton y ont largement contribué.
Pour le reste, le Conseil d’Etat fribourgeois présente un bilan mi-figue mi-raisin. Certes, les dossiers patiemment ficelés au sein des différentes directions de l’Etat aboutissent la plupart du temps. Mais l’exécutif cantonal, qui promettait dans son programme de législature «un canton qui ose», ne se montre guère audacieux dans les faits. Erigée en dogme, la ge