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Opinion: Quand les professeurs font de la politique

Le rédacteur en chef de La Liberté, François Mauron, revient sur les mouvements estudiantins en faveur de la Palestine, appuyés par certains enseignants.

L’occupation des locaux de l’Université de Lausanne par des étudiants, au début de cette semaine. © Keystone
L’occupation des locaux de l’Université de Lausanne par des étudiants, au début de cette semaine. © Keystone

François Mauron

Publié le 07.05.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Le spectacle est pour le moins inhabituel en Suisse. Des étudiants qui occupent par centaines les locaux d’une haute école pour défendre une cause. Parti mi-avril des campus américains, le mouvement estudiantin contre l’offensive israélienne dans la bande de Gaza s’est propagé dans le monde entier. Jusque dans notre pays. Jeudi dernier, l’Unil, l’Université de Lausanne, a ainsi vu des militants prendre possession du bâtiment Géopolis. Ce mardi, un collectif a investi le site d’Unimail, à Genève, tandis qu’aux Ecoles polytechniques fédérales de Zurich et de Lausanne, des sit-in ont été organisés dans les halls d’entrée. Partout, les protestataires exigent un appel au cessez-le-feu à Gaza et un boycott des institutions israéliennes.

Qu’on ne s’y méprenne. Les universités ont de tout temps été un terreau propice aux manifestations politiques ou sociétales, elles sont le creuset de certaines pensées qui ont engendré des mouvements contestataires, voire des révoltes contre l’ordre

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