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«Les cendres, c’est le pire à venir»

Maîtrisé depuis hier, l’incendie meurtrier au centre du Portugal révèle d’importants dysfonctionnements

«Les cendres, c’est le pire à venir»
«Les cendres, c’est le pire à venir»

François Musseau, 
Reportage à Pedrogao

Publié le 23.06.2017

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Portugal »   Au bout de cinq jours de lutte acharnée, les pompiers sont parvenus hier à maîtriser les principaux feux de forêt qui ont ravagé le centre du Portugal, faisant 64 morts et 204 blessés. Tandis que le pays endeuillé s’interrogeait toujours sur les causes du drame.

Après avoir circonscrit mercredi en fin de journée l’immense brasier de Pedrogao Grande, les pompiers ont fini par stopper hier matin la progression de l’incendie de la région de Gois, qui s’était lui aussi déclaré samedi dernier. Au total, plus de 2000 hommes restaient mobilisés afin de venir à bout de ces deux feux de forêt, avec le soutien des onze avions de lutte anti-incendie dépêchés depuis dimanche par l’Espagne, la France et l’Italie.

Une odeur de brûlé

Au gré des vallées, des virag

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