«Moi, je voulais vendre des fleurs»
Amanda Lear, muse naguère de Dali et des Stones, est lasse du showbiz et prend sa retraite
guillaume lecaplain
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Coquine » Elle vous regarde à travers ses lunettes roses. Elle a l’œil curieux, le sourire scotché au visage. Elle vous parle avec enthousiasme pendant un peu plus d’une heure, entre deux trains, dans la brasserie chic du premier étage de la gare de Lyon, à Paris. Elle bouge des mains en parlant, s’anime, rit à faire se retourner les serveurs, vous montre sa dernière peinture postée sur son compte Instagram, vous envoie ensuite des textos pour compléter l’entretien. Le lendemain matin, elle se ravise: elle ne veut pas voir son portrait dans le journal, ne veut plus lire aucun article sur elle.
Son tempérament de soleil s’est couché, place à Lear la lunaire. Elle n’a plus confiance dans les médias. Et puis un peu après, nouveau revirement: elle finit par donner son accord. «Comme tous les créateurs, elle alterne des p