La Liberté

Une heure pour s’échapper

Trois Fribourgeois s’apprêtent à ouvrir autant d’escape rooms à la rue St-Pierre

Jonas Dupraz, Louis Wéry et Grégory Meyer dasn leur escape room en chantier © Joanna Pasquier
Jonas Dupraz, Louis Wéry et Grégory Meyer dasn leur escape room en chantier © Joanna Pasquier

JOANNA PASQUIER ET 
LOUIS ROSSIER

Publié le 27.06.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Start-up » Après leurs études secondaires, Louis Wéry, Jonas Dupraz et Grégory Meyer, amis de longue date, se sont tous dirigés vers l’économie. Les deux premiers en gestion d’entreprise à l’Université de Fribourg, le troisième à la Haute Ecole de gestion. La vingtaine fraîchement passée, ils n’ont pu manquer de se rêver, eux aussi, à la tête de leur propre boîte. L’ambition, ils l’avaient, mais il leur manquait l’idée; celle-ci leur vint lorsque, fêtant un anniversaire à Genève, Grégory découvre le concept de l’escape game.

Trouvant en Fribowling un partenaire enthousiaste, les trois Fribourgeois entament les démarches nécessaires à la création d’une société anonyme (SA), qu’ils baptisent Friscape. Tout n’est pas aisé: «On s’est rapidement rendu compte que la création d’une start-up était un job à temps plein, on a dû faire des sacrifices», se souvient Jonas Dupraz. Grégory Meyer, qui a abandonné son précédent job pour se consacrer au projet, renchérit: «Fri­scape est devenu notre priorité. Même durant nos sorties, c’est notre premier sujet de conversation.» Le retrait d’un fournisseur du matériel destiné à l’aménagement de leur escape room les contraint à en importer depuis les Etats-Unis. «Ce contretemps a repoussé à la mi-juillet l’ouverture de la première salle, au lieu d’avril comme nous l’avions prévu initialement», maugrée Louis Wéry.

Une croisière tourne mal

Aujourd’hui, l’horizon prend des couleurs plus sereines, et les premiers visiteurs pourront découvrir la Swamp House (la maison du marais) dans quelques semaines. Son scénario? Un voyage idyllique dans le sud de la Floride tourne mal. Tout ce dont les participants se souviennent, c’est d’avoir embarqué dans un canot pneumatique pour une paisible croisière. Maintenant, ils reprennent conscience dans une pièce obscure et peu accueillante. Que leur est-il arrivé et comment vont-ils s’en sortir?

Si leur première salle reprend les codes de l’horreur, la deuxième mettra les joueurs dans la peau de rescapés d’un crash d’avion, tandis qu’ils incarneront des braqueurs de banque dans la troisième. Une heure sera nécessaire à un groupe de 2 à 10 participants pour venir à bout de chacune d’elles. Interrogé sur l’ouverture d’autres salles à l’avenir, Grégory Meyer répond: «Nous étendrons nos activités dans d’autres villes lorsque le site de Fribourg sera opérationnel et autonome.»

Réservations possibles dès le 1er juillet. www.friscape.ch

 


Le Japon précurseur

L’escape game, littéralement «jeu d’évasion», propose à des participants enfermés dans une salle de résoudre des énigmes pour se frayer un chemin jusqu’à la sortie. Né au Japon en 2007, ce jeu grandeur nature s’est rapidement popularisé sur tous les continents. Le site web www.worldofescapes.ch recense une vingtaine d’adresses à travers la Suisse.

JP/LR

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