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Même français, Sugus cartonne

Pour produire autre chose que du chocolat en 1931, le directeur de Suchard crée un bonbon fruité

Le Sugus, connu depuis Hong Kong... © Archives de la ville de Neuchâtel, fonds Suchard
Le Sugus, connu depuis Hong Kong... © Archives de la ville de Neuchâtel, fonds Suchard
... jusqu’en Argentine... © Archives de la ville de Neuchâtel, fonds Suchard
... jusqu’en Argentine... © Archives de la ville de Neuchâtel, fonds Suchard
... est parti à la conquête du monde dès les années 50 avec ici un événement à Mar del Plata. © Archives de la ville de Neuchâtel, fonds Suchard
... est parti à la conquête du monde dès les années 50 avec ici un événement à Mar del Plata. © Archives de la ville de Neuchâtel, fonds Suchard
Même français, Sugus cartonne © Archives de la ville de Neuchâtel, fonds Suchard
Même français, Sugus cartonne © Archives de la ville de Neuchâtel, fonds Suchard

Nicolas Willemin

Publié le 08.08.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Marques suisses (2/5) »   Il y a 25 ans, en juillet 1992, les employés chargés de la production à Neuchâtel des célèbres Sugus, lancés une soixantaine d’années plus tôt, apprenaient que la fabrication allait être délocalisée en France. Assurée par une quarantaine d’employés, elle représentait alors la dernière production encore maintenue sur le site historique de Suchard à Serrières, celle des chocolats ayant déjà été transférée à Berne en 1990. Quelques mois plus tard, le 31 mars 1993, sortait des usines de Serrières le dernier Sugus neuchâtelois.

L’aventure du Sugus à Neuchâtel commence en 1931. En pleine crise économique à la suite du krach de Wall Street de 1929, l’entreprise Suchard, créée en 1826, vit des

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