Parution »   Il fait l’effet: «Dingue!» Jean Garzoni élevait déjà des serpents, adolescent, dans la maison de ses parents, bien avant de rentrer de voyages à travers les montagnes, les forêts ou les déserts du monde, le coffre de l’auto rempli de bestioles extravagantes. On n’oserait plus, aujourd’hui, encourager quiconque à faire des virées au Maroc ou en Guyane et ramener des bêtes dans des cages fabriquées sur mesure. Jean Garzoni en tout cas dit avoir toujours eu les autorisations nécessaires.

Toute la vie de ce Lausannois, né en 1929, s’est déclinée autour de cette passion. Il n’a cessé de voyager et a œuvré à faire connaître serpents et autres reptiles, pour les rendre moins dangereux dans l’esprit du public. Les anciens élèves fribourgeois (mais aussi vaudois ou valaisans) de plus de trente ans se souviennent peut-être qu’il a fait la tournée des écoles, à partir des années soixante et bien au-delà, avec de longs et épais spécimens à sang froid, placides mais impression