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Dans les galeries du rêve

Des taupes et quelques humains ont donné des concerts troglodytiques vendredi soir

Sur scène, les taupes cyclothymiques ont scandé leur envie de destruction avant de ­danser des slows avec les ­spectateurs. © Vincent Murith
Sur scène, les taupes cyclothymiques ont scandé leur envie de destruction avant de ­danser des slows avec les ­spectateurs. © Vincent Murith

Tamara Bongard

Publié le 26.06.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Belluard »   Quand une taupe géante accueille le visiteur, celui-ci sait qu’il passera une soirée exceptionnelle. Postées sur le chemin des grottes de la Madeleine, à côté du lac de Schiffenen, ces mascottes guidaient vendredi soir les curieux vers un concert conçu par le Français Philippe Quesne et proposé dans le cadre du festival du ­Belluard.

Installés dans le magnifique jardin de l’Ermitage, les curieux ont pris leurs aises, ont bu une bière ou un verre d’eau, admiré la vue. Jusqu’à ce que leur sérénité soit troublée par un cri, celui d’un thérémine, ce pionnier des instruments électroniques. Sous les pattes expertes d’une taupe, il a lancé des sons angoissants, perçants, pressants, proches des sirènes – pas celles d’Ulysse, celles testées ch

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