Dans quatre cents ans, au Belluard
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Critique » On se prend littéralement au jeu. Sans discuter avec les autres spectateurs, sans collaborer avec eux, impossible de continuer. La façon dont est construite Bastion 2492 oblige à résoudre des énigmes pour connaître la suite de l’intrigue.
La pièce s’inscrit dans la logique du jeu vidéo. Mais la forme est théâtrale aussi: une comédienne, Joséphine de Weck, se trouve en même temps qu’un groupe de douze personnes au maximum dans l’enceinte du Belluard, à Fribourg. Elle a une partition à jouer, son texte est très écrit.
Ce qui frappe d’emblée, c’est la collusion entre le dispositif scénique, ultratechnologique et futuriste, et l’enceinte médiévale, massive, de pierre et de bois. Les plantes poussent hors sol dans des jus fluorescents, la nourriture est