La révision du Plan sectoriel pour l’exploitation des matériaux (les gravières) a attiré plus de 200 personnes, mardi à Grandvillard. Dont plusieurs habitants de Lessoc, polis, avides de réponses et plutôt opposés au plan en consultation. Ce PSEM prévoit en effet deux variantes de gravières à exploiter en priorité, à Lessoc: La Chenauda, au nord du village classé, avec un potentiel de 1,8 million de m3; et Les Planbus, au sud, près du lac, avec 4,1 millions de m3 – ce secteur figurait aussi dans l’ancien PSEM.

«Avez-vous pensé à notre mistral local, le ruchio? Cette poussière sera un problème pour la population et le bétail. Le projet est à quelques centaines de mètres de certaines habitations», note un villageois. Un autre appuie: «La vallée devient un emmental. Beaucoup pensent que c’est assez laid. A Lessoc, personne n’en veut, sauf ceux qui ont des sous à se faire (le vaudois Orllati serait sur les rangs, ndlr). Et quelle urgence y a-t-il, alors que d’autres gravières sont