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A.-C. Lyon renonce à un poste risqué

L’ex-ministre socialiste devait présider la Fondation du Musée des beaux-arts, elle a vite changé d’avis

En 2012, lors de la cérémonie d’assermentation du Conseil d’Etat à la cathédrale de Lausanne, Chantal Prod’Hom (écharpe bleue) était installée 
au «rang des conjoints», juste derrière Anne-Catherine Lyon (3e depuis la droite). © Keystone-archives
En 2012, lors de la cérémonie d’assermentation du Conseil d’Etat à la cathédrale de Lausanne, Chantal Prod’Hom (écharpe bleue) était installée 
au «rang des conjoints», juste derrière Anne-Catherine Lyon (3e depuis la droite). © Keystone-archives

Jérôme Cachin

Publié le 18.08.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Vaud »   Anne-Catherine Lyon renonce à la présidence du Conseil de la Fondation du Musée des beaux-arts. L’ex-ministre socialiste de la Culture «a demandé au Conseil d’Etat d’être déchargée de cette présidence», écrit le Gouvernement vaudois dans un bref communiqué. Mais pourquoi donc abandonne-t-elle soudain cette fonction qu’elle a obtenue il y a deux mois, juste avant de quitter sa fonction de conseillère d’Etat?

Le Conseil d’Etat reste vague. Il indique qu’Anne-Catherine Lyon se tourne vers «d’autres activités et projets», sans préciser lesquels. Il a pris acte de sa demande dans sa séance de mercredi. Dans une formule finale utilisée rarement (et plutôt quand le sujet est délicat) il ajoute: «A l’attention des médias, il n’y aura pas de communication supplémentaire.»

Conflit d’intérêts redouté

Alors, en quoi le sujet serait-il délicat? C’est le 12 juin dernier que le Conseil d’Etat annonçait la désignation d’Anne-Catherine Lyon à la présidence de la nouvelle Fondat

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