L’industrie vaudoise est à la peine
Le choc du franc fort est absorbé, mais surtout par les services. Trois récents cas en témoignent
Jérôme Cachin
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Economie » Thermo Fisher, Bombardier, Sicpa. Trois entreprises industrielles synonymes de mauvaises nouvelles. Il y a un peu plus de deux mois, une centaine d’employés entamaient une mobilisation chez Thermo Fisher à Ecublens, fabricant américain de spectromètres, contre la délocalisation d’autant d’emplois en Tchéquie.
Ce mois-ci, voici que Bombardier biffe à son tour 650 emplois, la majeure partie sur son site de Villeneuve, le reste à Zurich. La plupart des employés du constructeur de trains sont des temporaires, engagés pour absorber les commandes gigantesques des CFF. Enfin, mardi, c’est au tour de Sicpa de tirer un trait sur 150 emplois à son siège de Prilly. Le spécialiste des encres et technologies de sécurité dit vouloir se concentrer sur les secteurs les plus compétitifs. Dans les trois cas Unia monte au front.
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