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Rémi Bonnet ou l’art de la transition

Au pied du podium dimanche au Moléson, le Charmeysan a fait respecter la hiérarchie cantonale

Malgré une fin de course de feu, Rémi Bonnet n’a pas été capable 
d’accrocher un nouveau podium au sommet du Moléson. © Vincent Murith
Malgré une fin de course de feu, Rémi Bonnet n’a pas été capable 
d’accrocher un nouveau podium au sommet du Moléson. © Vincent Murith

pierre schouwey

Publié le 20.06.2017

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Course à pied »   Quatrième dimanche à Neirivue-Moléson, Rémi Bonnet (1h01’44) a été sacré champion fribourgeois de course de montagne. Une bien maigre consolation pour le membre du cadre national de ski-alpinisme qui, après avoir terminé deuxième du classement scratch en 2014 et 2015, aspirait légitimement à mieux. «Mais quand j’ai vu la liste des inscrits, composée de plusieurs cadors de la discipline, j’ai pensé qu’il serait difficile d’accrocher le top 5», rétorque le Gruérien.

Parti prudemment – «j’avais des crampes avant Plan-Francey», raconte-t-il – Rémi Bonnet a fini en trombe, passant tour à tour les frères Lustenberger dans le mur final pour s’élever au rang de meilleur Suisse. «Il fallait quand même que je leur montre que j’étais chez moi», rigole celui à qui il aura manqué trois petites secondes pour souffler le podium au Français Julien Rancon.

Plusieurs échéances

A entendre le Charmeysan de 22 ans, l’essentiel est toutefois ailleurs. «Je suis satisfait de l

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