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«Je privilégierais 40 jets de combat»

Nouveau chef de l’armée, le Valaisan Philippe Rebord parle avions, femmes soldates et service civil

Pour Philippe Rebord, le monde entier a du retard en matière de cyberdéfense. Et la Suisse n’a jamais été touchée par une cyberattaque d’ampleur nationale. © Sabine Papilloud/Le Nouvelliste
Pour Philippe Rebord, le monde entier a du retard en matière de cyberdéfense. Et la Suisse n’a jamais été touchée par une cyberattaque d’ampleur nationale. © Sabine Papilloud/Le Nouvelliste

Stéphanie Germanier
et Philippe Boeglin

Publié le 19.06.2017

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Armée »   En fonction depuis le début de l’année, le chef de l’armée Philippe Rebord fait le tour des sujets chauds.

Les deux rapports officiels sur les avions de combat viennent d’être présentés. Quel est votre scénario favori parmi les quatre variantes combinant avions et défense sol-air (DSA)?

Philippe Rebord: Mon scénario favori reste celui qui permet au système global de l’armée de continuer à fonctionner. Les Forces aériennes représentent environ 2/3 du budget total, et mon but est d’en rester à cette proportion, sinon je n’ai plus rien pour le reste.

Cela ne ferme-t-il pas, d’entrée, la porte au scénario maximal avec 70 avions, coûtant entre 15 et 18 milliards?

Ce n’est pas à moi de me prononcer, mais à la politique. Tout dépendra de l’enveloppe financière à disposition.

Mais en tant que militaire, n’avez-vous pas une option ­favorite?

Je n’aimerais pas polluer

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