La Liberté

La Suisse doit se réformer

Publié le 21.08.2017

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SECO »   La Suisse a besoin de réformes conséquentes pour se développer économiquement, estime le chef de la Direction de la politique économique du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), Eric Scheidegger. Le fonctionnaire regrette l’enlisement de la politique helvétique depuis une vingtaine d’années.

Après le non à l’Espace économique européen (EEE) en 1992, la Suisse est tombée dans une longue période de stagnation, couplée à un taux de chômage élevé, explique-t-il à la NZZ am Sonntag. Dans l’urgence, de grandes réformes ont été menées: nouvelle loi sur les cartels, ouverture du marché intérieur, révision de la loi sur le chômage, privatisation partielle de Swisscom. «C’était notre dernière grande vague de réformes», dit-il.

En Suisse, il faut plus de temps qu’ailleurs pour entreprendre une véritable mutation et on y manque de courage pour mener des réformes clairvoyantes, estime M. Scheidegger, prenant pour exemple la stratégie énergétique ou la réforme de l’AVS. Celle-ci contient tellement de compromis qu’elle demandera bientôt une nouvelle réforme, selon lui.

Pour l’expert du SECO, plusieurs sujets sont prioritaires comme davantage de concurrence sur le marché intérieur et une ouverture plus large de la politique agricole. Une «lente érosion» de la prospérité menace la Suisse si elle ne montre pas plus de volonté de réformes. La croissance économique, qui pourrait se situer à 2% avec des réformes, ne se situe qu’à 1,3%. ATS

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