Les abeilles et nous (3/5): Dans le rucher, tout est bon pour la santé, même l’air qu’il renferme
Depuis deux décennies, Edith Bruchez se soigne grâce au venin des abeilles. Devenue apithérapeute, la Valaisanne fait profiter ses patients des nombreux remèdes offerts par les butineuses.
Céline Duruz
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Cette semaine, La Liberté s’associe à l’hebdomadaire Terre & Nature pour faire découvrir le monde des abeilles et de l’apiculture.
Dans le cabinet d’Edith Bruchez, à Vollèges (VS), flotte une agréable odeur de miel. Depuis 20 ans, la Valaisanne propose à ses patients d’adoucir leurs maux grâce à ses abeilles, qui butinent les fleurs sur les rives de la Dranse qui coule en contrebas. Dynamique, la quinquagénaire vient de s’installer dans le nouveau Centre de compétences en apiculture, après avoir exercé pendant plus d’une décennie au Châble.
Vive et souriante, Edith Bruchez a tout d’une sportive. Autrefois aide gardienne de cabane l’été et monitrice de ski l’hiver, elle revient pourtant de loin. «Adolescente, j’ai eu un accident de vélomoteur. Il a occasionné trois hernies discales, décelées après des années de souffrance. Elles m’empêchaient de marcher», raconte-t-elle. «On m’a dit qu’il fallait apprendre à vivre avec ce calvaire, je n’ai pu m’y résoudre.»
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