Le mot de la fin

Huit lecteurs sur les dix qui liront cette chronique ne connaissent sans doute pas Ricky Gervais. D’ailleurs, maintenant que son nom est lâché, je me demande s’il se trouvera dix personnes pour lire cette chronique. Tant pis, lançons-nous…

Acteur, producteur, humoriste, homme-orchestre de deux ou trois séries fameuses, Ricky Gervais est une vache sacrée chez lui en Angleterre. Et dans les pays anglo-saxons, c’est plutôt le mouton noir des wokistes.

Sur scène, il faut le voir pour le croire. T-shirt et jeans sombres, ce British bien portant ne paie pas de mine. Plus grinçant n’empêche, on ne fait pas. Pour lui, visiblement, le métier a été inventé dans ce but: faire rire le public en se moquant de tout.

Ricky Gervais y réussit avec un brio sidérant, l’air de rien, sautant d’une vanne à l’autre, glissant d’une histoire délirante à un parfait tableau d’époque.

Son nouveau spectacle, Supernature, vient d’être mis en ligne sur Netflix. Il s’agit d