Chronique: Un air de Pink Floyd au Bürgenstock
Pascal Bertschy
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Le monde est bon. Plusieurs dizaines de pays enverront une délégation à la conférence sur la paix en Ukraine prévue au Bürgenstock à la mi-juin. Conférence «de haut niveau» selon la Confédération, organisatrice de ce sommet en moyenne altitude (1127 m).
La Suisse n’y sera pas seule avec ses amis. Au moins soixante pays viendront. C’est beau de leur part. Et juste retour des choses: une partie du monde peut bien faire de l’humanitaire avec notre pays, lui qui en a tant fait pour les autres.
L’art de tomber d’accord entre gens déjà tous d’accord
Le Bürgenstock: nouvelle trouvaille du Conseil fédéral et de son étrange politique étrangère. Sous l’égide de Viola Amherd et d’Ignazio Cassis, il s’agira de «trouver la voie à suivre» pour obtenir la paix en Ukraine. Pauvre paix. Il faudra être fortiche pour la trouver en l’absence de la Russie, première concernée avec son voisin mais ne figurant pas parmi les 160 pays invités.
Lieu idylliqueEsquisser une paix avec