Ozark lave plus blanc que blanc
Série Netflix avec Jason Bateman et Laura Linney, Ozark met la famille à l’épreuve de la criminalité dans une quatrième saison détonante
Olivier Wyser
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Ecrans » Une série qui, tel le bon vin, se bonifie avec le temps, sans tourner au vinaigre… C’est suffisamment rare pour être souligné. Et c’est exactement le tracé que suit la série Netflix Ozark. A son lancement en 2017, le programme reprenait plus ou moins les choses là où Breaking Bad – l’une des séries les plus influentes de ces 15 dernières années – les avait laissées quelque temps plus tôt: une famille américaine sans histoire fricote avec la pègre dans une spirale criminelle qui n’en finit plus.
Si Walter White de Breaking Bad était un professeur de chimie se lançant dans la production de crystal meth, Marty Byrde d’Ozark (Jason Bateman) est quant à lui un conseiller financier de Chicago, bon père de famille qui roule en break, aspiré malgré lui par son associé véreux dans le blanchiment d’argent sale en provenance de narcotrafiquants mexicains. La formule n’était pas forcément de première fraîcheur.
Tension et suspenseMais alors que la quatrième saison d’Ozark