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Jeux olympiques: Quand les artistes (du dimanche) couraient aussi après les médailles

Désireux d’«unir le Muscle et l’Esprit», le baron Pierre de Coubertin avait érigé les arts en disciplines olympiques. Retour sur une compétition méconnue.

«Le discobole finlandais», ici la reproduction du Musée olympique de Lausanne, vaudra au sculpteur grec Constantin Dimitriadis de recevoir une médaille d’or de sculpture en 1924. © CIO/Grégoire Peter
«Le discobole finlandais», ici la reproduction du Musée olympique de Lausanne, vaudra au sculpteur grec Constantin Dimitriadis de recevoir une médaille d’or de sculpture en 1924. © CIO/Grégoire Peter

Thierry Raboud

Publié le 19.07.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Il y a, dans les jardins impeccables du Musée olympique à Lausanne, ce discobole dont les muscles de bronze rutilent depuis un siècle. Et sur le panneau explicatif qui accompagne le fier sportif nu: «L’œuvre originale remporte le premier prix de sculpture du concours d’art des Jeux olympiques de 1924 à Paris». Les artistes étaient-ils donc des sportifs comme les autres, rivalisant d’adresse pour se coiffer de palmes?

«Ce fut essentiel pour le baron Pierre de Coubertin d’associer écrivains et artistes aux Jeux olympiques et de les convertir à sa nouvelle religion du sport», écrit le poète et éditeur Louis Chevaillier dans un essai joueur gorgé d’anecdotes, qui rappelle que l’art fut bel et bien mis à l’épreuve dans la première moitié du siècle passé. La course aux médailles n&rsq

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