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Délires langagiers

Yves-Alexandre Thalmann, psychologue, enseignant au Collège Saint-Michel

Publié le 17.09.2022

Temps de lecture estimé : 3 minutes

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Opinion

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?! Cette devise, empruntée à l’univers loufoque des Shadoks – et qui au passage m’a valu d’être mis à la porte d’un cours de maths pour l’avoir impertinemment rappelée à mon professeur de l’époque – illustre à merveille les acrobaties langagières auxquelles nos élites se prêtent parfois. Ainsi, sachez que vos enfants n’ont plus «cours de piscine», mais qu’ils s’évertuent à, je cite, «se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête». Waouh, ça en jette! Et moi, pauvre ignorant, qui croyait naïvement qu’ils apprenaient simplement à nager… D’ailleurs, mieux vaut encore la natation

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