Printemps » Evidemment, un brin d’imagination est nécessaire. Il faut se représenter un parterre coloré de fleurs et de légumes à la place de la terre qui dévale le jardin d’Elfriede Ducotterd. En haut, la forêt s’ébroue après son long sommeil hivernal. En bas, les trains assurent le fond sonore. Et entre les deux se trouvent les jardins familiaux de La Faye, à proximité du pont du Tiguelet, à Givisiez. Ils sont loués par la Bourgeoisie de la ville de Fribourg pour 150 francs par année et par parcelle.

Autant dire que ces terrains de 250 m2 en moyenne sont recherchés, surtout depuis la pandémie qui a provoqué un essor du jardinage. «D’habitude, nous avons une quinzaine d’inscriptions sur notre liste d’attente. Actuellement, il y en a vingt-six», explique Marcel Burri, président ad interim de l&rs