Justice » Ils l’avaient plaidé mercredi, ils l’ont obtenu hier en fin de matinée: le conseiller communal (législatif) lausannois Benoît Gaillard et l’ancienne journaliste de 24 Heures qui avait reproduit des propos litigieux dans l’un de ses articles ont été libérés de l’accusation de diffamation. En cause, l’utilisation de l’expression «propriétaire voyou» par le militant socialiste à l’endroit d’un responsable d’une société immobilière.

C’était un procès placé sous le signe des limites de la liberté d’expression (notre édition du jeudi 23 février): quand est-on coupable d’atteinte à l’honneur lors de l’utilisation de termes virulents en politique? Dans le cas d’espèce, rappelons que Benoît Gaill