Immobilier: Le droit de préemption controversé
L’Asloca critique de nouvelles règles du Gouvernement vaudois dont celle de s’assurer d’avoir les fonds nécessaires à l’acquisition d’un bien immobilier. Elle fait recours contre ces changements à l’application du droit de préemption des communes.
Achille Karangwa
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Logement » Mercredi dernier, le Conseil d’Etat annonçait par communiqué des changements à l’application du droit de préemption des communes. Celles-ci devront s’assurer d’avoir les fonds nécessaires à l’acquisition d’un bien immobilier, et ne pourront plus simplement utiliser cette prérogative afin de le transmettre à un tiers. «Consternée» par ce qu’elle estime être une «attaque» contre ce droit, la section vaudoise de l’Association de défense des locataires (Asloca) va faire recours de cette décision.
C’est un énième épisode dans le débat tendu sur la création de logements d’utilité publique (LUP). En 2017, le peuple vaudois avait voté à 55,5% une loi sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL) permettant, dès 2020,