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Les villes romandes à vélo (5/6): A Genève, gagner les rives du Rhône à vélo reste un défi

En collaboration avec Pro Velo, La Liberté teste les pistes cyclables des villes romandes. Aujourd’hui Genève.

Le carrefour rue du Mont-Blanc/quai du Mont-Blanc, point chaud dans la rubrique «accidents». © Gilles Labarthe
Le carrefour rue du Mont-Blanc/quai du Mont-Blanc, point chaud dans la rubrique «accidents». © Gilles Labarthe

Gilles Labarthe

Publié le 12.08.2024

Temps de lecture estimé : 5 minutes

A priori, Genève devrait se présenter comme une cité idéale pour les déplacements à bicyclette: la ville est plane, et le deux-roues est une des meilleures alternatives en mobilité douce pour éviter l’engorgement des embouteillages aux heures de pointe et les pics de pollution, parmi les plus importants de toute la Suisse. Elle peut compter aussi sur l’activisme d’associations comme Pro Vélo, qui a documenté l’extraordinaire densification du réseau des pistes cyclables après 40 ans de sensibilisation (voir ci-après). Cadre idéal?

Mais comment rejoindre les rives du Rhône et du Léman, axe stratégique de toutes les destinations, y compris pour des familles à la recherche d’un peu de fraîcheur en période de canicule? Tentons un parcours test minimaliste, mais crucial. Objectif: partir de la gare, place de Montbrillant, rejoindre la pointe du lac et poursuivre jusqu’aux bains des Pâquis. Longueur totale du trajet: deux petits kilomètres.

Un po

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