
Pour l’inclusion à tous les échelons
Catherine Fussinger inaugure le poste dedéléguée cantonale aux questions LGBTIQ
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Dans le projet On se parle, upcycling, broderie, couture ou encore crochet et peinture s’associent pour créer des pièces originales et durables
La ville de Lausanne présente son projet pilote «Cann-L» de vente contrôlée de cannabis dès fin 2022
L’acheminement des 500 kg de cocaïne saisis chez Nespresso porterait la signature du cartel colombien
La fête des musiques à Siviriez a montré la santé et la popularité des fanfares dans le canton
Sciences et jeunesse » Des jeunes Fribourgeois se sont illustrés, samedi à Lugano, lors de la finale du 56e concours national de Sciences et...
Le 2 mai, des experts dialoguent avec les parlementaires sur la question climatique. Un flop en vue?
Emmanuel Macron et Marine Le Pen incarnent deux France qui s’affrontent. Le président est favori
Le 15 mai, la population genevoise est appelée à voter sur une nouvelle mouture du cycle d’orientation.
Roman » A sa chérie, la philosophe Sophie Toumarkine, l’architecte Pierre Laffitte a choisi d’offrir une ville nouvelle, patrie des sciences et des arts à la campagne. Ce sera Sophia-Antipolis, érigé sur le plateau de Valbonne, vers Nice, où il n’y a rien. Ou presque. C’est ce «presque» qu’éclaire Nina Leger dans son «roman topographique» Antipolis.
Ça débute dans le bouillonnement des sentiments qui unissent Sophie Toumarkine et Pierre Laffitte. Ils résonnent avec les flots d’idées de l’architecte, nourris des envies de sa femme qui rêve d’un théâtre en plein air. Il en résulte une écriture en cascades, déversant l’esprit de nouveauté à pleins torrents. Mais le site retenu, officiellement vierge, a déjà des occupants. Ce sont des harkis, affectés à d’humbles tâches forestières dans une France qui a consenti à les accueillir à la fin de la guerre d’Algérie. Avec eux, l’auteure dit que le territoire est un palimpseste. Rappelant des curiosités telles que cette mairie-église surnommée «la lessiveuse», surprenante et malcommode, elle indique qu’Antipolis, qui efface ses harkis, est appelée à s’effacer elle aussi, comme ces aïeux dont on retrouve les ossements au gré des chantiers. DANIEL FATTORE
Nina Leger, Antipolis, Ed. Gallimard, 179 pp.
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