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Par amour de la Norvège

Melissa Couplan avec ses deux coups de coeur: le ski de fond et la Norvège. © DR
Melissa Couplan avec ses deux coups de coeur: le ski de fond et la Norvège. © DR
Publié le 06.06.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi d’ailleurs !

Apprendre le norvégien en sept mois pour partir étudier à Lillehammer: défi relevé pour Melissa Couplan, 21 ans.

«Je suis littéralement tombée amoureuse de la Norvège. Après y avoir passé des vacances en 2015, je savais que je voulais m’y installer pour mes études. Les paysages sont magnifiques et offrent des conditions incroyables pour le ski de fond durant plus de six mois dans l’année! A Lillehammer, au nord d’Oslo, rares sont les jeunes qui ne font pas de sport. C’est une activité ancrée dans leur culture. La preuve est que durant la saison sportive, qui dure presque toute l’année d’ailleurs, ceux qui préparent des compétitions ne sortent jamais faire la fête. Aucun ne se risque à la gueule de bois. Le sport fait partie de ma vie et c’est pour cette raison que j’ai choisi cet endroit. En plus de la langue, que je trouve magnifique à l’oreille.

Vivre dans un pays sans pouvoir communiquer avec la population locale était impensable. Pour intégrer l’université en sport, apprendre le norvégien était une nécessité. Alors je m’y suis mise le plus rapidement possible. Afin de pouvoir m’inscrire aux cours d’automne 2016, je n’avais que sept mois pour réussir le test d’entrée. J’ai commencé sur internet, pris des cours et je suis retournée de nombreuses fois sur place pour me perfectionner. Ce n’est pas la motivation qui m’a manqué. Le test réussi, il m’a fallu encore de nombreux mois pour me sentir à l’aise en société.

Le plus dur n’a pas été d’apprendre le norvégien. Remplir tous les formulaires administratifs pour s’enregistrer a été un vrai combat. Il m’a fallu huit mois pour avoir une assurance- maladie. A tous ceux qui se plaignent du système administratif suisse: ce n’est rien à côté de la Norvège. Certaines choses coûtent aussi extrêmement cher, comme changer les plaques de sa voiture et les amendes pour excès de vitesse. Bref, les Alpes me manquent parfois, mais je ne regrette pas mon choix.» Justine Fleury

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